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1945 A 1950, L'APRÈS GUERRE (3/8)
1945
Pillet de retour à Paris s'installe dans l'atelier du 9 rue Campagne Première qu'il quittera en 1970. A nouveau le travail, à nouveau les difficultés de la vie - et la littérature alimentaire -sous forme de romans policiers (pseudonyme Arshie Kay).
Aprés sept années passées loin de la métropole, l'art qu'il retrouve à Paris est "découverte" et "révélation": c'est l'Art Abstrait. Il reconnaîtra avoir été particulièrement marqué par l'art de, Arp, Brancusi, Kupka, Kandinsky et Magnelli. Il s'engage progressivement dans cette voie qu'il ne quittera plus.
1948
Le Prix de la Jeune Peinture est décerné à Pillet pour une toile figurative très transposée "la Jeune femme au chapeau" aujourd'hui disparue.
Il expose dans de nombreux salons de groupe à Paris. Première réalisation connue de collages de papiers découpés pour illustrer "Justine ou les infortunes de la vertu" de Sade. A l'époque, Sade est dans l'enfer et l'album de sérigraphies issue de ces collages ne sera édité qu'en 1990.
Il assume les fonctions de critique littéraire à la Gazette des Lettres et interviewera -avec croquis- à ce titre divers écrivains (Jouhandeau, Mac Orlan ,Robert Merle entre autres).
1949
Il rencontre André Bloc et lui propose de créer une nouvelle revue d'art "Art d'Aujourd'hui", dont il devient secrétaire général. Jusqu'à mai 1954, il y tiendra la chronique "Pour un large débat".
La revue Art d'aujourd'hui est fondée par André Bloc alors directeur de L'Architecture d'Aujourd'hui “ et le peintre Edgard Pillet pour défendre l'abstraction géométrique et la synthèse des arts. La revue s'attache quelques grands noms de la critique d'art : Degand, Alvard, Gindertael, Estienne, Seuphor, etc.
Jusqu'à mai 1954, il y tiendra la chronique "Pour un large débat".